Nom / surnom
Claire
Où habites-tu ?
Montréal, pour l’instant.
Quel est ton job ?
Je fais de la logistique internationale, pour l’instant aussi.
Ton site web, twitter, instagram, …
Pourquoi t’es-tu fait tatouer ?
Ça a d’abord été un caprice graphique, puis c’est devenu une façon de me rappeler d’où je viens et ce qui me fait vibrer (tout en restant un caprice graphique).
Comment as-tu choisi le motif, le dessin ?
Je n’ai pas choisi ! J’ai choisi des artistes par contre, je leur ai donné le thème, les grandes lignes, et je leur ai demandé de créer sur cette base, ils sont bien meilleurs que moi alors je leur laisse leur boulot. Je n’ai jamais vu un dessin avant d’arriver pour me faire piquer.
Qu’est-ce qui t’intéresse dans le tatouage ?
La douleur ! Non, en fait non, évidemment, quoique ça fasse partie du processus. Le tatouage est, pour moi, un principe très égoïste d’avoir des « œuvres » faites sur mesure à soit pour soit que l’on porte tous les jours, quelque chose dont on ne se séparera pas, dans n’importe quelle situation.
Quelles sont tes inspirations artistiques ?
Je suis sensible à du global, à de l’harmonieux avant les détails, ça peut être n’importe qui, n’importe quoi, que ce soit visuellement, musicalement ou intellectuellement. Du coup c’est très varié. Ça peut aller de l’univers rock au ballet classique en passant par les travaux d’Eiffel, l’océan, les belles lettres ou les illustrations botaniques.
Qui sont tes tatoueurs ?
Des gens d’Abraxas à Neuilly pour les premiers, un flash chez MTL Tattoo, puis Mikel pour son univers zen (et sa machine silencieuse, oui ça existe, et c’est très perturbant) et enfin Supakitch, dont on ne présente plus le trait incroyable ni ses « mélodies graphiques ».
Quelle est l’histoire de tes tatouages (nombre, emplacements, …) ?
Ils sont 5, tous en noir et blanc, plus ou moins visibles. Je voulais garder le contrôle sur le fait de les montrer ou pas, jusqu’ici ça fonctionne.
Tu as commencé à quel âge ?
À 20 ans, mais j’aurais dû attendre un peu plus de maturité, je pensais vivre sur un skate en écoutant Blink182 et NoFX toute ma vie, c’était bien.
Quelle fut la réaction de ton entourage ?
Mon papa m’a toujours dit, depuis toute petite, « pas de drogue, pas de tatouage » (tout en me faisant écouter les Stones et leurs copains, allez comprendre). Du coup j’ai fait ça en douce, et forcément il a vu le premier, il a juste dit « fais gaffe on t’a tagguée », puis il a compris que ça ne changeait rien à la personne que je suis. Depuis, je crois qu’il aime beaucoup tout le symbole que représente l’ancre sur mon pied.
A quand le prochain ?
Les avant-bras commencent à me chatouiller, mais je vais essayer de tenir encore un peu.
Quelle serait ta définition du tatouage ?
Come as you are.
Et quand tu seras vieille ?
Et bien je serai une mamie qui rock à la plage !
Ton peintre, artiste, œuvre favorite ?
La verrière du grand palais.